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BAMe, certain.es connaissent déjà ! C'est BAMe qui a régalé nos papilles à la fête des 10 ans de l'association en octobre dernier au SOLILAB à Nantes.

Le projet de Simon DUFOUR-EMMANUEL, avec la SAS BAMe qu’il a constitué, en 2020, est de coupler un service de restauration pour le personnel de PME et une entreprise d’insertion pour des jeunes des zones défavorisées de l’agglomération nantaise. Concrètement, il s’agit de mettre en place une cuisine centrale et d’installer des « comptoirs » de distribution des repas dans une salle mise à disposition par l’entreprise soit, pour elle-même, soit par la mise en commun avec d’autres entreprises, du secteur géographique ; les jeunes en insertion travaillant soit comme cuisiniers, soit dans la logistique ou dans la distribution des repas.

Le conventionnement « entreprise d’insertion » a été obtenu auprès de l’Etat qui a accordé à ce titre une subvention, l’agrément « ESUS » (Entreprise Solidaire d’Utililté Sociale) a été accordé.

Trois CIGALES (Déto'nantes, la Cigoulaine et MISS) ont participé au financement de l'entreprise pour un montant total de 8 000 euros. Les objectifs d’insertion et les valeurs portées par ce projet ont séduit nos cigaliers.

Après deux années de galère à cause de la crise du COVID, durant lesquelles les énergies ont été mises à profit pour peaufiner le projet et adapter l'offre aux plus précaires durant cette période, la cuisine centrale a été inaugurée le 18 mai dernier au 2 rue d'Espalion à Saint-Herblain, dans des locaux refaits à neuf et opérationnels pour poursuivre l'aventure.

Pour suivre l'aventure de BAMe ou commander votre plateau repas local et solidaire (minimum 8 plateaux) : https://bame.fr/

 

André BERNARD, cigalier de la Cigoulaine

Il était une graine a été fondée par Anne et Margot fin 2019. Cette jeune entreprise est spécialisée dans la production de micro-pousses : ce sont de jeunes plantes potagères ou aromatiques comestibles, vendues principalement aux restaurateurs afin d’apporter une finition esthétique et savoureuse à leurs assiettes.

En raison de sa cible de clientèle, Il était une graine a été fortement impactée par la crise du COVID : les gérantes ont subi deux arrêts d’activité d’une durée totale de 10 mois pendant leurs 20 premiers mois d’activité. Une gestion rigoureuse, une trésorerie suffisamment importante et, dans une moindre mesure, les aides de l’Etat leur ont permis de surmonter cette crise. Elles ont également développé une activité complémentaire sous la marque « Colette graines » afin de pallier le manque d’activité : un kit complet permettant aux particuliers de découvrir la culture de micro-pousses depuis chez eux !

La production de pousses a repris depuis juin 2021. En quelques mois, Anne et Margot ont fortement développé l’activité leur permettant de recruter deux CDI et une apprentie. Elles ont également agrandi leurs installations en réinvestissant. Les micro-pousses Il était une graine sont françaises et biologiques, elles ont le vent en poupe auprès des chefs friands de produits locaux !

Vous êtes intéressés par leur activité ? Rendez-vous sur www.iletaitunegraine.fr ! Et pourquoi pas vous lancer dans la production de micro-pousses pour booster vos salades ? Rendez-vous sur www.colettegraines.fr pour acheter leur kit !

Anne et Margot, fondatrices d'Il était une graine (49)
Anne est aussi membre de la CIGALES La Tirelire (49)

Le premier financement de la CIGALES Avenir PayZan est pour un élevage d'escargots appelé : héliciculture.

Le parc est déjà installé avec la clôture électrique, le système d'arrosage, 50000 bébés escargots sont en commande et ont été livrés en juin dernier. Les 2 porteurs de projet ont créé une association au nom de : Mets ta cagouille. Ils nous expliquent la maturation, le jeun, la récolte, la vente en filets ou en assiettes, les différentes recettes... Ils se livrent sur leur parcours de vie difficile, ils ont connu la rue et les squats. Ils souhaitent poser leurs valises. Ce projet est soutenu par plusieurs habitant-e-s de la ZAD expérimenté-e-s dans les démarches administratives, qui ont déjà leur activité propre.

En juin dernier, à notre réunion de la CIGALES Avenir PayZan, tout le monde était partant pour les soutenir dans leur projet à hauteur de 2000 euros.

Soutenir cet élevage, c'est aussi donner aux porteurs de projet, la possibilité d'obtenir un bail de 9 ans auprès du conseil général et donc de protéger trois hectares de terre par des pratiques respectueuses de l'environnement plutôt que de les laisser partir vers une agriculture conventionnelle qui utilise des pesticides.

Le 14 juillet dernier,  nous sommes trois à nous rendre à vélo sur la ZAD pour signer le contrat avec l'association "Mets ta cagouille". En arrivant, nous apprenons que les porteurs de projet viennent de partir chercher de la farine pour les escargots. Nous allons patienter.........patienter.....  Spontanément d'autres habitants de la ZAD vont nous aider à les trouver, en passant des coups de fil, à droite à gauche, radio zad, ça marche bien ! Ils vont prendre de leur temps, pour nous aider à les trouver, vont se proposer de leur faire signer le contrat, vont prendre une adresse postale pour nous renvoyer le contrat, vont aussi tout naturellement poser pour les photos, en se faisant passer pour les porteurs de projet, tout cela dans une belle rigolade.

Les porteurs de projet ont fini par arriver, en s'excusant, ils étaient à ramasser des bottes de foin tombées d'un tracteur. C'est bien eux qui, en définitif, ont signé le contrat, on a pris les photos avec les vrais, et on a arrosé ça !

Quelle bonne ambiance ! Quel partage ! Sur cette ZAD de NDDL étonnante et fascinante !


Nathalie PIRE, cigalière d'Avenir PayZan (44)

En mai 2019, deux clubs CIGALES - l'Arrosoir et la CIGALES Angevine -, avaient accompagné et soutenu Hélène Verdier pour la création de sa société Popopidoux. L'entreprise propose 2 prestations :

  • la location et la vente de couches lavables
  • et – les «P'tites empreintes», activité de moulage de pieds et de mains des nouveaux nés.

Malgré le difficile contexte sanitaire, Popopidoux a su tirer son épingle du jeu. Certes l'activité des empreintes a été impactée par un accès limité au centre hospitalier; en revanche, le service de location de couches lavables a connu un relatif succès durant le premier confinement car de nombreux parents ont voulu essayer des alternatives aux couches jetables.

La rencontre avec Lucie Scheiwiller, jeune maman en réorientation professionnelle, va donner un nouvel essor à Popopidoux. Leur projet évolue et consiste ainsi à :

  • ouvrir une boutique avec des produits dédiés à la parentalité, la grossesse, l'allaitement et pour les bébés
  • disposer d'un local pour les ateliers «couches lavables» et «portage»

Pour accompagner ce développement, deux nouveaux clubs CIGALES sont entrés au capital de Popopidoux : La Tirelire et Amorces. Maintenant, ce sont donc quatre CIGALES qui vont partager l'aventure d'Hélène et Lucie en les accompagnant. 

La Boutique Môm(es) située dans le centre-ville d'Angers a ouvert ses portes à la clientèle le vendredi 8 avril.

Et nous venons d'apprendre que leur entreprise est finaliste aux Espoirs de l’Économie, concours organisé par la CCI 49 (10 finalistes parmi 40 dossiers). La finale se déroulera le 9 juin au centre des congrès à Angers lors de la Grande Aventure d’Entreprendre. On croise les doigts pour Popopidoux !

Pour plus d'informations : https://www.popopidoux.fr/


Jean-Luc LANDAIS, cigalier d'Amorces (49)

Ils étaient tous là, à commencer par Cédric Souflet, au milieu de la photo, à l’origine de cette SCIC si particulière qui construit et gère un bâtiment industriel destiné à accueillir des artisans au nombre de 5 pour l’instant, à Montflours (53), dans une commune de 400 habitants. Il était entouré du député Guillaume Garot lui-même cigalier, d’une représentante de la Région, du Conseil Départemental, d’un élu de Laval agglomération et de ses soutiens de la première heure tels que les clubs CIGALES.

Les Clubs ont été cités à plusieurs reprises pendant les différents discours puisque pas moins de quatre CIGALES soit plus de 60 cigaliers ont apporté des capitaux à l’Archipel et ce dès le départ alors que les autres partenaires ont mis un certain temps à croire dans un projet aussi innovant.

Quelle idée de s’implanter dans une si petite commune si proche de Laval, agglomération qui sait fort bien accueillir ce genre de projets ? Quelle lubie de choisir un statut coopératif tel que celui de SCIC ? Quelle ambition qui frise l’utopie pour trouver des partenaires financiers à commencer par les banques, pour s’installer à Montflours ? C’était sans compter sur la ténacité, la foi dans la force du collectif de Cédric. Entre l’idée qui a germé dans la tête de ce brasseur et les multiples embûches qu’il a rencontrées, il s’est passé plus de 3 ans.

Eh bien ce 3 avril, tout le monde était bien là pour féliciter cette initiative au cœur d’un petit village.
 

archipel affiche

Le logo des CIGALES n’a t-il pas fière allure sur la liste des sociétaires affichée au mur tout au long de la journée ?


Ce fut une excellente vitrine pour notre mouvement. Les nombreux cigaliers présents tout au long de la journée, se sont fait un plaisir de répondre aux questions des visiteurs qui pour certains rejoindront, on l’espère, la nouvelle CIGALES de Laval.

Plus d'informations sur ce Tiers-Lieu : https://www.facebook.com/archipelmontflours/
 

Yvonne GENEST, cigalière du Petit Plus (53)

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